Bonjour?C'est ca ouai![Libre]

[bon je l'admet c'est court mais j'ai toujours eu du mal as commencer!]

(C'est pas si court, t'inquiète)

Il faisait noir. Je sentais qu'on se déplaçait, j'entendais le bruit des roues. Un rayon de lumière filtrait, distinguant le contour de la porte du van de ses murs. Petit à petit, le van s'arrêta. J'entendis des voix dehors. Soudain, la lumière entra dans le van, me faisant sursauter. La porte avait été ouverte, la rampe descendue. La monitrice de mon club me détacha et me fit sortir. Je ne connaissais pas cet endroit. Aucun de mes compagnons à quatre patte n'était venu avec nous. Je commençai à avoir un mauvais pressentiment... Une fois, la monitrice avait emmené Raisin dans un van. Ils étaient partis tout les deux et seul la monitrice était revenue. Je commençai à croire que je ne reverrai jamais mon centre équestre... La monitrice m'embrassa sur le chanfrein. Elle me fit rentrer dans un grand bâtiment, une écurie. Je ne regardai pas cet endroit, je regardai seulement ma monitrice, dans l'espoir de comprendre quelque chose à ce qui se passait. Elle me fit entrer dans un grand box, un box qui paraissait gigantesque par rapport à ma petite taille. Puis, après une dernière caresse, elle partit. Quelques minutes plus tard, j'entendis le rugissement du van. Ma monitrice partit, avec tout espoir pour moi de revoir un jour mes copains et le centre équestre qui m'avait vu grandir...
Je finis par regarder autour de moi. Le box était grand, la mangeoire était grande, l'abreuvoir automatique était grand, même l'allée était grande. Le pire, c'était la porte du box. Je devais lever la tête pour regarder de l'autre côté. Pourquoi tout était si grand ? A travers le grillage qui me séparait du box à ma droite, je vis un grand cheval blanc, gigantesque même. Je reculai, prise de terreur. Il devait faire au moins deux fois ma taille ! Je me fis toute petite, espérant qu'il ne me remarquerait pas...
Je me mis à mâchonner un brin de paille sans cesser d'épier le cheval du coin de l’œil. Si il n'avait pas été là, je me serai certainement jeter contre la porte pour essayer de retrouver mon centre-équestre, mais là, j'étais sur qu'il fallait que je me fasse discrète à cause de ce cheval qui m'effrayait. Prudemment, je jetai un œil sur ma gauche. Le box de l'autre côté était vide. Je me sentis rassurée, du moins en partie. Le grand cheval était le seul cheval proche de mon espace. Ouf ! Je continuai de me tasser, essayant de faire le moins de bruit possible...

(En fait, l'ancien centre équestre de Verveine était un poney club, elle n'a vu que des shetland de toutes sa vie, jamais de chevaux, ce qui explique que tout lui paraisse grand)

Le cheval blanc me regardait. Je me fis encore plus petite dans ce grand box. Malheureusement, ma robe était de celles qui attirent le regard, et notre arrivée avait été trop bruyante. Le cheval me regardait du coin de l’œil. Soudain, il se mit à parler, me faisant sursauter.
Quidd : -Excuse moi mais Comment tu t'appelle?!
Je reculai, n'osant pas trop répondre. Le ton n'était pas amical. Ce cheval devait sûrement me détester pour prendre un tel ton ! (Verveine a tendance à exagérer les choses, peureuse comme elle est) Je n'osai pas répondre. Je regardai le cheval, le grillage nous séparant, le cheval,le grillage nous séparant. Je continuai d'essayer de prendre le moins de place possible, d'être la moins visible. Mais je savais que cela ne servirait à rien. Le cheval m'avait vu, il ne m'oublierait pas comme ça. Je n'avais toujours pas répondu quand il me sourit, l'ai plus amical. Plus calmement, il reprit :
Quidd : -Moi c'est Quidd
Je n'étais toujours pas rassurée, loin de là, mais le cheval semblait s'être calmé. Enfin, Quidd semblait s'être calmé. Les pensées se mélangeaient dans ma tête. J'étais à la fois morte de trouille, mais ce cheval ne semblait pas être si méchant que ça, mais son regard et sa taille me terrifiaient. En même temps, je pensais à Raisin, car je savais maintenant ce qu'il avait vécu. Ce que je ne savais pas, c'est ce qu'il avait fait, ce que je devais répondre. Je finis par dire d'une toute petite voix, en bafouillant.
-Moi... moi c'est euh... Ve, Verveine...
Je devais certainement avoir l'air ridicule à parler comme ça. Mais je n'y pouvais rien, c'était comme ça. Dans mon centre-équestre, ou plutôt mon ancien centre-équestre, j'étais la meneuse, celle qui s'entendait avec presque tous les poneys... Sauf Menthe. Celle-là, je ne pouvais pas l'encadrer. Elle était trop hautaine, trop impulsive, trop sûr d'elle. Pourtant, j'aurais aimé avoir ses conseils en cet instant. J'aurais aimé qu'elle me dise quoi faire. J'étais sûre qu'elle n'aurait pas eu peur. Elle aurait été très contente de voir du neuf. Je secouai la tête pour chasser ses pensées. Cela ne servait à rien de me lamenter sur mon sort, même si je ne pouvais pas m'en empêcher. Je finis par reposer mon regard sur Quidd.
(Hey, il faudra qu'on fasse un rp mais avec Menthe... Il va la détester, elle)

(désolé c'est très cours mais en ce moment je ne suis pas capable de faire mieux,une de mes meilleure as eu un acciden de cheval et j’étais témoin.enfin voila.
Par contre c'est sur qu'il n'aimera pas menthe x))

Le cheval semblait s'être définitivement calmé. Il baissa même la tête. Au début, je reculais, pensant qu'il s'agissait d'une ruse mais une lueur dans l’œil du cheval m'indiqua qu'il ne m'attaquerait pas. Je me calmais légèrement. A ce moment là, il reprit la parole :
Quidd : "Enchanté Verveine. Ne t’inquiète pas il ne t’arrivera rien. Alors dis moi, d’où viens tu ?"
Je réfléchis un instant histoire de retrouver mes esprits. Le cheval semblait être sincère. Je décidai de lui faire en partie confiance. Les autres m'effrayaient toujours autant, mais celui-ci semblait être amical, malgré son immensité.
-En, Enchantée Quidd... Tu.. Tu es su.. sur que les autres che..chevaux sont gentils ?
Une fois de plus j'avais bafouillée. L'immensité du lieu et des autres chevaux me faisaient me perdre dans mes phrases. Je finis par me rendre compte que je n'avais pas répondu à sa question.
-Je..je viens d'un cen..centre d'équitation pas pas, pas très loin.. Enfin, je sais..sais pas trop en fait...
Des hennissements me firent sursauter. Je fis un bond en arrière, terrifiée. Les hennissements s’arrêtèrent. Cela devait être tout simplement un cheval. Je surveillai un instant l’extérieur du box puis je compris que ce cheval devait être sorti de l'écurie. Je me calmai légèrement et attrapai machinalement un brin de paille que je commençai à mâchonner, sans cesser de regarder partout, au cas où...
(Moi non plus je n'ai pas fais très long donc c'est pas grave. Et ce sera drôle qu'il déteste Menthe ! x))

(on faira la rencontre en cours en concours ou as pars?)

Verveine

L'équidé me sourit en m'écoutant parler. Il redressa les oreilles puis sembla réfléchir. Enfin, il me répondit :
Quidd : "Je pense savoir d’Où tu viens....Ne t’inquiétè pas tu devrais bien te sentir ici.Veut
tu que je te fasse un résume des Moniteurs des cavalier et des chevaux.Histoire que tu sache un peu
comment réagir?"
Un résumé de moniteurs et des cavaliers ? Dans mon club, il y avait toujours les mêmes moniteurs, mais il y avait tant de cavaliers différents... Les citer tous prendrait des heures. Mais je ne voulais prendre aucun risque de vexer Quidd. Cela aurait pu l'énerver, peut-être. Malgré moi, je reculai légèrement, puis fus stoppée par la séparation. Je mis un peu de temps de réflexion avant de relever la tête pour lui répondre.
-Bah, bah... Ou... Oui, je veux bi...bien...
Je mangeai un peu de paille, me préparant à un défilé de nom dont je ne me souviendrai jamais. Mais bon, je n'avais pas vraiment le choix... Enfin, si, je l'avais, mais je ne voulais prendre aucun risques... Aucun. Jamais je n'avais eu devant un autre équidé une peur qui m'aurait poussé à faire tout ce qu'il voulait, tout cela pour ne pas se le mettre à dos. Chez moi, je n'avais jamais eu peur. La seule ponette plus grande que moi que j'ai connu, c'était Orange. Elle était grande, mais gentille. Bien sur, elle était très vive, mais elle était pour moi une amie. Et maintenant, je ne la reverrais certainement plus jamais... Maintenant, et certainement pour longtemps, je serai confrontée à de gigantesques équidés, des chevaux immenses... Plus jamais je ne pourrais être véritablement à l'aise, tranquille. Je baissai la tête en pensant à tout cela.

(Désolée du temps de réponse... J'avais vu ta réponse mais sur le moment je ne savais pas quoi écrire, et puis, j'ai oubliée... Milles excuses...)

[on finit comme ça il faut que j'aille en reprise ^^]

Quidd parti, je me trouvai seule. Soudain, j'entendis une voix
? : "Quoi ? Il ne reste que cette minuscule ponette ? Pfff... Mais bon, j'ai dit à mes amies que j'allais monter... Bon, j'y vais..."
Une jeune fille arriva, et rentra dans mon box, un licol à la main. Je m'approchai d'elle, toute contente. Mais elle me mit le licol sans une caresse, et commença à sortir du box. Je m'arrêtai, osant à peine imaginer les horreurs qui pouvaient m'attendre dehors... Elle me tapa sur la croupe :
Emilie : "Allez, me dis pas que t'es peureuse en plus..."
Je fus obligée de sortir, et elle m'attacha devant le box. Sans un coup de brosse, elle se hâta de me seller et de me brider. Je me laissai faire. Ensuite, elle me détacha et sauta en selle. Surprise, je levai la tête. Elle donna un grand coup de talon. Je restai immobile, morte de peur. Alors, elle attrapa sa cravache et me flanqua trois grands coups sur la croupe. Je fus obligée d'avancer, et nous sortîmes de l'écurie. Je regardai partout autour de moi, inquiète. Quelques coups de cravaches plus tard, je me dirigeai au trot vers la forêt, malgré moi.